Ô, Châteaubrun, depuis des siècles tu nous contemples,

            Ta résistance au temps fait de toi un exemple.

            Ton impressionnante stature nous défie ;

            Malgré les ans, tu es là et toujours en vie.

            Tu es le témoin éclairé du temps passé,

            Ta lumière nous exhorte à rien oublier.

            La puissance de tes pierres est évocatrice,

            Nous nous taisons, car elle est notre locutrice.

Ô, Châteaubrun, lorsque nous étions enfants

            Tu étais le beau rêve de tous nos instants

            Et, en nous, aujourd’hui, est toujours ton esprit ;

            En tout temps, en nous, ton passé sera inscrit.

            Le mystère de ton âme est pénétrable,

            Ainsi nous guides-tu là vers l’imaginable

            De ce qui est aussi infâme, que fort glorieux.

            Tu es les grands yeux de l’histoire de ces lieux.

 Ô, Châteaubrun, tes abords escarpés, tes douves

            Te protègent à tous les endroits d’où l’on se trouve.

            Tes hautes murailles flanquées de tours crénelées,

            Conduisent à l’échec chaque troupe non désirée.

            Tes énormes remparts apparaissent dissuasifs ;

            A leurs pieds, l’homme ne peut être que craintif.

            Forteresse, contre qui les assauts sont vains,

            Tu vois venir amis et ennemis de loin.

 Ô, Châteaubrun, ton intérieur est idyllique,

            Chez toi, ici et là, partout, rien n’est classique ;

            Passé, présent et avenir mettent en émoi,

            Voilà pourquoi l’on se fie à ta foi.

            Tu représentes une éternité certaine,

            C’est pourquoi nous allons toujours te voir sans peine.

            Chaque partie de toi est un juste miroir

            De ce que l’homme ingénieux peut concevoir.

 Ô, Châteaubrun, tes tours et tes logis nous parlent

            Et tout objet en elles aussi parle, c’est normal !

            Tes sculptures, disposées çà et là, interpellent ;

            Elles s’expriment et ont quelque chose de spirituel.

            Tout autour de toi, est sujet à pèlerinage,

            Et cela, pour tout humain, il n’y a pas d’âge.

            Nous avons toujours l’impression de découvrir

            Des sculptures attirant l’esprit pour le nourrir.

  Ô, Châteaubrun, ta salle des gardes est chaleureuse,

            Son immense cheminée donne une ambiance heureuse ;

            Son imposante table ronde est conviviale,

            Sa grande sculpture, « Le mutant », n’est en rien banale.

            Ta chapelle peut être un lieu de méditation

            Pour tous les visiteurs, croyants ou incroyants.

            Ta cave creusée dans le roc est sublime.

            Tes pièces souterraines sont remarquables, rien d’infime !

  Ô, Châteaubrun, ton donjon donne l’observation

            De la très profonde vallée et des plus hauts monts.

            L’écrivain George Sand a vu et bien aimé,

            La Creuse serpentant au fond de cette belle vallée,

            Ses collines qui étaient alors des pâturages.

            Tout cela, pour elle, demeurait une bonne image.

            Aujourd’hui, barrage oblige, Creuse est différente.

            La rivière apparaît immobile, très lente,

            Et collines, à perte de vue, sont boisées,

            Quelques prairies ; une autre époque est née.

            Certes ! de toute part, en aval ou en amont,

            Le paysage est différent, mais très charmant !

  Ô, Châteaubrun, tu inspires écrivains, sculpteurs,

            Poètes, artistes et, bien sûr, moi, le rêvasseur !

  Daniel ALLIGNET

  10/06/2010

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